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Benoit Guias (PGE 1995) : Founder - BOBO-LOGIS

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Vos années Excelia en quelques mots

Incontestablement les meilleures années de ma scolarité.

 

Vos débuts professionnels

J’ai consacré une 1ère partie de ma vie professionnelle à la conversion du modèle économique de la presse écrite vers celui de l’internet. Il y a 10 ans, j’ai négocié un 1er virage en devenant directeur associé d’un cabinet immobilier de 30 personnes.

 

Les raisons qui vous ont amené à créer votre propre entreprise ? 

Trois réflexions personnelles sont à l’origine de la création de BOBO-LOGIS :

- Une certaine lassitude face au diktat du « tout numérique ».

- La volonté de renouer avec un modèle économique pragmatique et plus humain.

- Le constat qu’il existait un vrai besoin pour ce que j’appelle les « réparations locatives » dans le domaine de l’immobilier.

 

Quelles compétences, selon vous, sont nécessaires pour mener à bien un tel projet ? 

Plus que des compétences, il s’agit pour moi d’un état d’esprit. Une réflexion approfondie doit permettre de mesurer les chances de réussite de son projet, mais aussi d’évaluer la prise de risque. Il est également essentiel d’envisager l’impact que cette décision aura sur sa sphère privée. Si les planètes sont alignées, il ne reste plus qu’à franchir le pas ! Pour cela, une petite dose d’inconscience et l’envie de sortir de sa “zone de confort” sont indispensables.

 

Quel(s) challenge(s) avez-vous eu à relever ?

Mon modèle s’appuie sur une clientèle B2B. Mes principaux donneurs d’ordres sont d’anciens confrères ou concurrents. Certains ont pu douter des compétences techniques et manuelles d’un ancien dirigeant d’entreprise qui décide de devenir « artisan », du jour au lendemain. 

 

Votre société, aujourd'hui... 

BOBO-LOGIS est encore une toute jeune entreprise. Elle n’a pas trouvé de meilleur moment que la période « Covid » pour se créer… J’entame mon 2ème exercice comptable. Tant dans la progression du nombre des commandes que dans celle du chiffre d’affaire, les indicateurs sont au vert. Un de mes principaux clients insiste pour que je propose le même service dans d’autres villes où il est également implanté.

 

La prochaine étape pour votre entreprise ? 

Une fois cette période Covid passée, le marché de la relocation va se redynamiser et la fréquence des commandes s’accélérer. Je dois désormais constituer une équipe d’agents d’entretien. Plus qu’une qualification, je recherche des profils autodidactes et autonomes. L’idée de pouvoir proposer un complément de revenus à de « jeunes retraités » est une piste sur laquelle je travaille actuellement.

 

Pour vous, Alumni, qu'est-ce que c'est ?

Je veux croire qu’il existe un ADN «LR EXCELIA » : une forme d’état d’esprit qui associe des qualités telles que la polyvalence, la créativité, l’altruisme... Alumni est là pour fédérer toutes ces individualités qui ont souvent un peu oublié d’où elles venaient !

 

Avez-vous des conseils à donner à nos étudiants, futurs entrepreneurs ? 

En 25 ans, j’ai changé 6 fois d’entreprise et 3 fois de secteur d’activité. Lorsque l’on change de job, le nouveau costume que l’on endosse, paraît souvent un peu trop grand. La fameuse période des 100 premiers jours est le temps nécessaire pour étoffer sa carrure. Cette 1ère étape est stratégique car elle est riche en enseignement et elle conditionne la suite de votre parcours.

 




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