Vincent Richeux, Peintre contemporain- Vince Art Factory
Portrait d’un diplômé libre et talentueux
Si chaque parcours est unique, il en est qui sont exceptionnels.
Ils sont quelques-uns, véritables aventuriers des temps modernes, à avoir osé se détourner des chemins conventionnels pour se mettre en quête de leur propre accomplissement.
Vincent Richeux, artiste peintre contemporain, est ainsi devenu l’un de leurs plus édifiants ambassadeurs. Et aujourd’hui c’est dans son atelier bordelais que Vincent aiguise sa créativité et perfectionne son goût de l’esthétisme… au point de faire raisonner son nom par-delà nos frontières !
La réussite sourit à aux audacieux, et nous nous devions de présenter ce diplômé d’exception aux alumni de son école : découvrez ce « Trafiquant d’Art », dont le talent et la renommée n’ont en rien entaché la simplicité.
Diplômé de Sup de Co (première identité d’Excelia Group) en 1996, et après une spécialisation en marketing interculturel en 1997 à Bordeaux II, les premiers pas professionnels de Vincent le mènent tout d’abord à passer trois mois au Maroc, en tant qu’assistant de production à la Radio télé Marocaine. L’occasion pour lui de valider son DU de marketing interculturel, mais aussi de marcher sur les pas de sa famille : « une sorte de pèlerinage sur les traces de mes grands-parents bretons installés là-bas pendant plus de 25 ans, le lieu de naissance de mon père », nous raconte Vincent.
Il rentre en France après cette première expérience, et décide de revenir sur les terres de sa Gironde natale en 1997. C’est là que le jeune homme accepte, assez naturellement, son premier poste dans la communication et le marketing au sein d’un important négoce en vins de Bordeaux.
Car en effet, en tant que Bordelais, Vincent s’attache à porter haut l’héritage de sa culture : « le vin est le seul produit au monde que je pense à la fois religieux, culturel, historique et de consommation mondiale ! ».
Néanmoins la découverte du monde de l’entreprise le laisse perplexe, et amorce les prémices d’une dissonance entre ses idéaux, ses convictions et la vie que sa carrière semble lui promettre.
En 2000, ne voulant pas préjuger d’un malaise qu’il espère éphémère, Vincent s’éloigne de sa région pour tenter une nouvelle expérience. Cette fois c’est près de Montpellier, dans les vignobles du Languedoc, qu’il exercera le métier de responsable marketing et communication.
Mais rapidement le constat est le même, et Vincent se rend à l’évidence. « Je n’étais peut-être pas fait pour l’univers impitoyable de l’agroalimentaire, pas programmé pour résister aux aléas des relations avec un « N1 ». »
Alors le 11 février 2002, après 5 années bien remplies, l’envie irrésistible, irrépressible de donner un sens nouveau à son chemin de vie prend le dessus. Vincent démissionne, assume un changement de vie radical pour n’avoir aucun regret. L’artiste de renom d’aujourd’hui se souvient des débuts de son aventure : « l’art faisant partie de mes passions, j’ai hésité entre le métier de photographe et celui de peintre…. Mais un souvenir d’enfance, cumulé à l’odeur de la térébenthine comme madeleine de Proust, me font choisir les pinceaux. Me voici devenu le « Picasso » de mon village héraultais en quelques mois… »
Car il faut dire que Vincent Richeux est « tombé dans le pot » très jeune : son père, peintre amateur sur son temps libre, lui transmet la passion du pinceau… qu’il n’aura de cesse de cultiver depuis lors. Mais c’est une simple rencontre qui imprimera durablement sa marque sur Vincent : « le déclic s’est produit le jour où un courtier est venu présenter des tableaux remarquables à mon père : j’ai envié cet homme, sa vie de marchand de tableaux « incroyables ». Cela a définitivement tracé la voie. »
Débute alors l’apprentissage d’une vie en solitaire. Les premières expositions, les premiers encouragements, les premières critiques aussi, souvent fondées et bienveillantes. « La vie de peintre est au-delà d’une expérience professionnelle. C’est un véritable chemin initiatique. Il faut accepter le silence, les périodes de doutes, la peur de la toile blanche et surtout comprendre que l’on peint avant tout pour les autres et non pour soi. Celui qui choisit cette voie pour être riche et célèbre se trompe de chemin. Les artistes ont ce pouvoir précieux de rentrer dans la vie et l’intimité des personnes qui les suivent en quelques secondes. Ce cadeau est un bien précieux qu’il faut accepter avec humilité et gratitude. », nous explique Vincent avec toute la légitimité de son vécu d’artiste.
Depuis les 6 m2 de son garage au fin fond de l’Hérault jusqu’à la « Vince Factory » et ses expositions à Miami, Londres, Bruxelles, Dusseldorf, Luxembourg, Paris ou Genève, ce sont 17 années qui donneront aux œuvres de Vincent une personnalité haute en couleurs. Tâches, coulures, stries, pochoirs, aplats : autant d’expérimentations et quasiment 2000 toiles recouvertes de papiers usés, d’huiles empâtées, grattées, lissées pour aboutir à ce mélange d’huile et de spray.
Aujourd’hui installé dans son médoc maternel depuis 10 ans, Vincent s’épanouit dans la peinture à l’huile et le Street Art. Artiste accompli en constante évolution, Vincent mesure pleinement le chemin parcouru et la portée de ses choix : « 17 ans d’expositions et de rencontres toutes plus improbables, surprenantes et enrichissantes me motivent chaque matin à retourner à l’atelier avec joie et gaieté. »
Quant à son passage rochelais, c’est avec beaucoup de sincérité que Vincent évoque sa gratitude envers ses premiers soutiens :
« Mes anciens camarades de Sup de Co (Excelia Group) me suivent via les réseaux avec fidélité. Ils me supportent et m’aident à poursuivre cette aventure humaine un peu décalée. Je suis aussi admiratif du parcours professionnel et familial de beaucoup d’entre eux.
L’art et notre parcours scolaire commun nous lient profondément et à jamais. »
Un message qui témoigne des valeurs profondément humaines de Vincent, qui se retrouvent également à travers sa joie de vivre, sa simplicité et la liberté que son ami le lion reflète si bien.
Les questions du réseau Alumni
Vincent Richeux se prête au jeu des questions-réponses :
Quel est votre poste actuel, et quelles sont vos missions ?
Je suis le grand PDG de mon entreprise individuelle : je suis Trafiquant d’art comme écrit sur ma carte de visite ????
Quel est votre meilleur souvenir à Excelia group (anciennement Sup de Co La Rochelle) ?
Les cours de DRH de Monsieur Bruno Wastin, qui fut mon maître de mémoire sur Les Guignols de l’info : un formidable exemple à bien des niveaux. Une pensée aussi pour Monsieur Peyron, bordelais également, ancien directeur de l’école et professeur de notre stage de seconde année….
Auriez-vous quelques conseils à donner à nos étudiants, futurs professionnels ?
J’ai la chance d’intervenir parfois auprès de Kedge à Bordeaux, et je mets toujours en avant le sens que chacun doit mettre dans ses choix professionnels et ses choix de vie. Être en adéquation avec ses convictions profondes ou ses valeurs pour ne pas se perdre soi-même dans le monde de l’entreprise. Le sens que l’on donne à de nos métiers doit être omniprésent pour se sentir libre.
Un mot pour conclure ?
La Rochelle for ever !
Site internet :
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