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Léonore Azzopardi (MBA 2013) : Fondatrice - La Saperie Française
Vos années Excelia en quelques mots (en 4 mots)
Mémorables, festives, internationales et pleines de rencontres
Vos débuts professionnels
J’ai d’abord été wedding planner chez Aava Wedding, une entreprise sur la Côte-d’Azur qui organise des mariages de luxe avec de très gros budgets et beaucoup de clients internationaux.
Ensuite j’ai travaillé dans une parfumerie dans laquelle j’étais chargée de communication (je m’occupais du site et du packaging des parfums), puis pour un sous-traitant d’Airbus en tant que consultante en charge du recrutement global.
J’ai ensuite rejoint une entreprise de photo / vidéo où je m’occupais du site internet. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de monter ma société.
Les raisons qui vous ont amené à créer votre propre entreprise ?
Le besoin de liberté et d’indépendance.
Mes différentes expériences et mes désaccords fréquents avec la direction, m’ont fait prendre conscience que j’avais besoin d’être mon propre chef. Le statut entrepreneur permet d’être en accord avec soi-même.
Quelles compétences, selon vous, sont nécessaires pour mener à bien un tel projet ?
Il ne faut pas craindre de se lancer. Ça ne fonctionne pas toujours dès le démarrage, il y a beaucoup de choses à mettre en place avant que l'entreprise atteigne son rythme de croisière et décolle.
Cette démarche doit être motivée par un réel besoin d’indépendance et de leadership, et non en réaction à quelque chose de négatif. En effet, je pense qu’il y a vraiment des personnalités faites pour le leadership et d’autres non. Il faut se connaitre et se lancer une fois en accord avec ses qualités ou défauts. Certaines personnes sont visionnaires d'autres leaders. La force d'une entreprise est de trouver les meilleurs associations possibles.
Quel challenge avez-vous eu à relever ?
Tout l’aspect administratif ! Ce n’est pas le meilleur souvenir de ma création d’entreprise ainsi que la compréhension de l’ensemble des jargons (exemple en comptabilité).
Lorsque l’on crée une entreprise, il y a des frais importants, il faut donc avoir un minimum de budget au départ.
Votre société, aujourd’hui…
Nous sommes deux à temps plein dans l’entreprise et nous faisons appel à des stagiaires de temps en temps.
C’est un site internet qui référence les marques françaises de vêtement, chaussures, accessoires, linge de maison. Cela nous permet de mettre en avant les petites marques françaises qui n’ont pas encore développé de communication sur leurs produits et d’offrir une vitrine, avec l’information de production, les matières premières.
Le modèle économique est de faire payer les entreprises et non pas les consommateurs qui viennent visiter le site.
La prochaine étape pour votre entreprise ?
Actuellement, nous proposons différentes formules aux marques. Certaines permettent de rajouter des photos, vidéos et des informations complémentaires.
Nous sommes en train de réfléchir à faire évoluer notre modèle économique. Nous aimerions proposer une formule moins chère pour tout le monde, pour donner plus de visibilité pour les marques qui ont moins de moyens et ne font pas du tout de communication.
Pour vous, Alumni, qu’est-ce que c’est ?
C’est une association de diplômés de l’école.
Avez-vous des conseils à donner à nos étudiants, futurs entrepreneurs ?
À mes yeux, quels que soient les objectifs de création d’entreprise, il faut avoir été salarié pour vraiment connaitre les erreurs à ne pas reproduire, le type de management que l’on veut appliquer. Cela permet d’avoir une vision globale, primordiale à mes yeux, et qui permet de grandir et de murir.
Et surtout… se lancer ! Même si ce n’est pas toujours facile, le jeu en vaut la chandelle !
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